Prescriptions techniques règlementaires charpente métallique
Prescriptions techniques règlementaires charpente métallique |
Les ouvrages définis par le présent C.P.T. sont étudiés et exécutés conformément à la réglementation marocaine ou française en vigueur, aux documents techniques unifiés, aux normes AFNOR et aux règles et recommandations professionnelles et, plus particulièrement aux documents, normes et règlements de référence listées ci-dessous, sans que cette liste soit limitative.
Documents Techniques Unifiés (DTU), Normes et règles :
- DTU 32.1. Construction métallique, charpente en acier.
- DTU 59.1 Cahier des charges des travaux de peinture.
- NF P 06-002 Règles NV 65 révisées 67 et modificatif n°2 de décembre 99.
- NF P 06-006 Règles N84 modifiées 95 - modificatif n°1 Avril 2000.
- Les Règles de Calculs applicables aux constructions en acier : CM66 et Additif 80.
Pour tous les documents cités ci-dessous, on retient la dernière édition publiée le 1er jour du mois précédent celui fixé pour la remise des offres.
L’entrepreneur est tenu de signaler au Maître d’œuvre :
- Toute modification de ces documents intervenant entre cette date et la date de notification du marché. - Toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, Cahier des Clauses Techniques Particulières, etc ...)
L’ensemble des normes françaises A, P et S se rapportant à la métallurgie, à la menuiserie métallique, sont applicables. Les Règles de Calculs applicables aux constructions en acier : CM66 et Additif 80.
Norme Internationale ISO 8501-1 :1988(E).
Recommandations du Centre Technique Industriel de la Construction Métallique, de l’Office Technique pour l’Utilisation de l’Acier.
Les Avis Techniques du C.S.T.B. pour les matériaux et mises en œuvre non traditionnels ou assurance particulière dans le cadre de la garantie décennale (l’entrepreneur est tenu de fournir les attestations correspondantes dès le début du délai de préparation).
a. ASSEMBLAGES ET ANCRAGE
i. Assemblages par soudures
Les soudures sont conformes aux normes NF P 22-470 et NF P 22-471, et sont de la classe 1 ou 2 suivant l’emplacement du joint.
La préparation des joints est conforme au document XV 374/75 de l’Institut International de soudure.
Les zones affectées par le soudage sont propres, exemptes de graisse, de calamine et de scories. Pour les constructions en acier dont la limite élastique est supérieure ou égale à 355Mpa lorsque la température des éléments à souder est comprise entre 0°C et +5°C, la zone de soudage est chauffée dans un rayon de 400 mm à une température voisine de 40°C. Dans tous les cas, les travaux de soudage sont interrompus si la température au poste de travail est inférieure à 0°C. L’atelier de l’entrepreneur ainsi que l’atelier du chantier sont conformes aux exigences par rapport aux conditions de travail définies dans ce C.C.T.P.
L’entrepreneur fournira des protections provisoires aux intempéries et au vent en particulier pour des soudures exécutées sur chantier. L’étendue des contrôles non destructifs des soudures est définie par la norme NFP 22-473. Les soudures de la classe 2 sont contrôlées par sondage, à raison de 5 %, par ressuage.
Les soudures devront être acceptées par le Maître d’œuvre sur le plan esthétique. En particulier, toutes les soudures visibles doivent être continues et sans cratères.
Les contrôles sont de la responsabilité de l’entrepreneur, mais ceux cités ci-dessus représentent un minimum. Il n’y a aucun organisme spécialisé, imposé par la Maîtrise d’œuvre, pour la réception des soudures.
Les fiches de contrôle prévues au NF P 22-471 sont communiquées, en deux (2) exemplaires, à la maîtrise d’œuvre et au Contrôleur Technique.
Le Contrôleur Technique se réserve le droit d’exiger des contrôles approfondis (US : ultrasonore), en particulier dans le cas d’assemblage de pièces d’inertie thermique très différente.
L’entrepreneur ne doit effectuer aucune soudure qui ne soit indiquée sur les plans, les soudages de rattrapage pour réparer des pièces défectueuses doivent être prescrits et identifiés.
L’entrepreneur doit le calcul et la conception détaillée de toutes les soudures, notamment le profil aux joints, le type d’électrodes, le voltage, le débit
ii. Assemblages par boulons
Pour les assemblages boulonnés, la résistance et la qualité des boulons, écrous et rondelles, ainsi que leur combinaison, sont conformes aux indications du fabricant et aux normes suivantes :
Boulonnerie à serrage contrôlé
- Normes NF P 27.701, NF P 27.702, NF P 27.703, NF P 27.711.
- La mise en œuvre est conforme aux recommandations de la classe 2 des normes NF P 22.462, NF P 22.463 et NF P 22.466.
- Le contrôle de serrage correspond à la classe 1 de la norme NF P 22 460 et est effectué selon les prescriptions de la NF P 22.466.
- Toute la boulonnerie HR sera Galvanisée à chaud sur la charpente galvanisée et la boulonnerie HR pourra être noire pour la charpente intérieure peinte.
- Avant la réception des travaux, l’entrepreneur devra fournir au Maître d’œuvre et au Contrôleur Technique les P.V. d’autocontrôle de couple de serrage des boulons HR. Ainsi que le PV de l’étalonnage de la clé dynamométrique utilisée sur le site.
Boulonnerie ordinaire
- Normes NF E 27.005 et NF P 22.430, complétée par les recommandations du CTICM contenues dans la revue CM, n°1, 1985, Toute la boulonnerie sera au minimum de classe 8-8 et électro- zinguée. - La mise en œuvre est conforme aux recommandations de la classe 2 de la norme NF P 22.431.
- Les boulons sont de diamètre et de qualité suivant l’étude du titulaire.
- La longueur du corps cylindrique non fileté des boulons est très légèrement supérieure à l’épaisseur totale des pièces boulonnées.
- L’extrémité de chaque boulon doit dépasser de 1 pas complet au minimum et de 3 pas complets au maximum la face extérieure de l’écrou.
- Les assemblages sont tous bloqués, le blocage étant assuré par serrage, collage ou contre-écrous.
- Le boulonnage est réalisé comme indiqué sur les plans. En particulier la position relative des têtes de boulons et écrous est scrupuleusement respectée. Pour un même assemblage, les têtes de boulons doivent se trouver d’un même côté.
iii. Ancrages et appuis architecturaux
L’entrepreneur doit la fourniture des ancrages et des appuis architecturaux métalliques, la mise en place sera à la charge de l’entrepreneur.
Aucune réclamation ne pourra être acceptée après le clavetage définitif de ces éléments concernant des erreurs sur les altitudes et les implantations, l’entrepreneur devra à ses frais s’adapter à la situation.